mercredi, octobre 31, 2007

Et si j’arrêtais tout pour tout reprendre dès le début…


Je reprendrais mes études et je commencerais à réaliser mon rêve de toujours. Le rêve qui m’a toujours bercée, où se croisent mes visions les plus sages et mes pensées les plus délurées. Ce rêve que m’a transmise mon enfance, après cela mon adolescence, mes professeurs, mes aînés, Françoise Sagan, Guy Des Cars, Romain Gary, Amélie Nothomb et leurs congénères. Ce rêve là je le coucherai, sur une feuille… Ah le papier qu’est-ce qu’il m’inspire… ! Qu’est ce que la feuille me donne comme idées…quand je l’hume, je la caresse, je la froisse délicatement sans heurter ses lignes, son ramage.

Quand je la tourne, je la retourne et que je lui parle. Je lui raconte souvent qu’avec moi elle trompera sa solitude, son vide, sa platitude, sa pâleur… qu’avec moi elle aura peut-être une vie meilleur. Elle aura toute la vie des autres. Ces autres qui seront grands, réduits, minces, flétris, beaux, affreux, bons, crapuleux… tous ceux là viendront lui tenir compagnie. Et ma feuille deviendra page. D’une page à l’autre j’aurais réalisé le rêve qui m’accapare, qui hante parfois mes insomnies, un rêve pour lequel je serais prête à tout abandonner…

PS : c’est dédié à toi…

samedi, octobre 27, 2007

je compromets ma réputation

Je ne me suis pas achetée de chaussures depuis…( attendez je compte…) .25 …26..juillet..octobre….euh ça fait très exactement 3 mois !!!!!!!! oh mon dieu 3MOIS entiers !!! C’est un sacrilège nom d’un talon aiguille ! Comment ai-je pu rester 3 mois sans succomber à la fièvre acheteuse, à la peau souple, à la chaleur et au mordant d’une chaussure.

Lors de mon dernier voyage, cet été sur la cÔooote d’Azur ;)( oui parce que ce n’est pas tous les jours qu’on passe ses vacances sur la croisette entre la plage du 3.14 et le resto du Carlton :p), bon bref, je disais donc que cet été, je me suis achetée 4 paires de chaussures en bon et du forme. J’ai même acheté des Crocs ! Oui des Crocs ! Des Crocs turquoise ! Quand j’ai débarqué avec, sur les plages d’Hammamet-sud mes amis se sont dispersés comme électrocutés…ils ont été outrée que je puisse porter des trucs aussi grossiers au pieds, et aussi voyants !! ils m’ont même menacé d’aller les noyer et ou les enterrer.
Je me serais évanoui au prix où j’ai payées ces mochetés. Revenons à nos moutons…je disais donc que je viens de me rendre compte que je n’ai pas acheté de chaussures, ni Louboutin, ni André, ni même Zara. Niet ni même une paire des pantoufles du marché hebdomadaire ( kima mathalan sou9 la7ad mta3 el Mallasine). Ya3tini el 9ouwa ma9sa7 9albi.

L’autre jour je suis rentrée dans un magasin de chaussures à prix acérés (genre : c’est la peau de la bête qui te fait la peau)…bref, et là à ma grande surprise (du genre tellement surprise que je peux facilement avaler une mouche les yeux fermés…mais la bouche ouverte bien sûre)… bon je disais donc, à ma grande surprise, j’ai essayé une paire de ballerines qui avouons-le m’avais plue, très plue même. Mais que j’ai reposé avant de quitter la boutique, comme si de rien n’était. Oui en gros les ballerines étaient parfaites, mais je ne les ai pas achetées.

Certes j’avais regretté mon acte le soir même mais le regret n’a pas été bien long. J’ai fini par me faire une raison. Généralement dans ce genre de situation soit que deux jours plus tard je retourne au magasin et je m’approprie la chose, soit que j’en conclus que je n’étais pas très convaincue et que je retourne quand même faire le tour des magasins pour rentrer finalement avec autre chose !cette fois-ci rien de tout ça n’est prêt d’arriver…

Finalement je pense que c’est de deux choses l’une :
- soit que je mûris et que je ne me laisse plus avoir par la machine consumériste
- soit que je vais tellement mal que plus rien ne me fait plaisir, même pas une paire de bottes chocolat, sanglées et aérées de chez un spécialiste de la maroquinerie. (qui se trouve à Tunis City ;) )Et qu’elle aussi j’ai zappé.

Là je suis mal :S

lundi, octobre 22, 2007

c'est déjà fini


C’est là que je viens démentir. Je sais que c’est une farce de mauvais goût. Désolée de vous decevoir,vous qui sembliez être ravi pour votre ami, mais Nostra et moi, c’est de l’intox  Eh oui au grand désarroi de Nostrita :D

samedi, octobre 20, 2007

confidences

Bon je vais faire très court...très très court mais très clair et précis. Je ne pouvais pas le cacher plus longtemps, il fallait que je vous le dise... il est temps que vous l'appreniez. Nostra et moi c'est ... comment dirais-je...très sérieux.

voilà maintenant vous le savez.
je suis soulagée

:)
bon weekend
ps: Nostra très cher faut tout leur dire... courage :D

mardi, octobre 16, 2007

kifech w wa9tech??

Dites je fais comment pour arrêter, pour décrocher, pour m’apaiser ? y a-t-il un mode d’emploi ? une notice ? un substitut ? un calmant … quand est-ce que je croiserai un sourire ? le tien...

lundi, octobre 15, 2007

Be7ret !!! w mezel jey

Samedi 15h30 j’emprunte la route X en direction d’El Manar, il pleuvait des cordes. Au niveau du campus la grêle commençait à s’abattre sur le pare-brise et les vitres. De la grêle énorme. Toutes les voitures d’arrêtent sur le bas côté et on attend que l’orage passe. Mais ça n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. J’arrive tant bien que mal à ennsar après avoir emprunté deux fois le sens contraire d’un sens unique ( chose qui n’a pas de sens). Je récupère ma sœur et je fais demi-tour pour rentrer. et là ce que vois est apocalyptique. El Menzah 6 est innondé. Les routes sont barrées. Et je tourne en rond dans toutes les rues d’el Menzah 5 pour reprendre la route x.
Celle-ci est barrée avec au moins 50cm d’eau et de boue, de branchages et de voitures endommagées par les eaux. Je passe par le Bardo. Ici tout le monde patauge dans la mare. Au niveau du Lycée khaznadar il y avait des vagues. je me suis arrêtée. Je ne pouvais ni faire demi-tour ni avancer. L’eau se déversait à une vitesse incroyable au creux de la chaussée. Des vagues qui emportaient tout sur leur passage. J’ai 30 secondes pour trouver une solution sinon quitter la voiture avant qu’elle ne soit emportée par l’eau. Un chauffeur de bus qui se trouvait juste derrière moi klaxonnait. Il voulait que j’avance… me prend un fou rire. Ma sœur, casse cou par définition, panique. Quand je la vois dans cet état c’est que l’heure est grave. Le chauffeur de bus passe devant moi après longues manœuvres et s’arrête au milieu du croisement de manière à ralentir le courant d’eau qui s’abattait de la rue perpendiculaire. Et il me cède le passage. Je trace à une allure de voiture de course. Et j’arrive chez moi toute tremblante. Ma sœur est restée sans voix. La voiture aussi d’ailleurs (elle klaxonne d’une drôle de manière).On a eu peur. Alors qu’on est passé par des rues où de grosses cylindrées n’ont pas osé s’aventurer, Et où des camionnettes ont bu la tasse, le passage par le Bardo a failli nous coûter cher. Bon chtheb en9ollkom, kif lebes barka. G une pensée pleine de révolte pour ceux qui y ont laissé leur vie…
ps: des pluies vous dites? il parait qu'il va y en avoir encore à partir de ce mercredi

jeudi, octobre 11, 2007

si je sens c'est que je suis

Je me décolore, je bute contre les gens, je trébuche souvent et je ne regarde plus où je vais. La différence des genres ne me dit plus rien. Je ne fais pas attention à ce que je dis ni à ce que je mange. Ce n’est pas que je me laisser aller. Non. Je ne veux pas mourir même du le fin fond du gouffre. Je n’ai jamais voulu en finir, parce que je n’ai toujours pas dis mon dernier mot.

L’autre soir j’ai heurté un homme de l’épaule, un jeune ou un vieux je n’en sais rien. Ce dont je me souviens par contre, c’est le sentiment que j’ai eu d’être en apesanteur. Je lui rentre dedans parce que forcément j’avais la tête ailleurs. L’homme a reculé confus, embarrassé.

Moi je me suis arrêtée comme si j’avais rendez-vous avec lui.

Je le regarde dans le blanc des yeux. Et je ne dis rien. Il s’est excusé en pensant que je devais avoir mal. Pourtant l’affront ne m’a rien fait. Je me suis entendu dire dans mon for intérieur : « c’est du kenzo… »… « jungle… ». Je crois qu’il a compris que j’avais deviné. Il doit avoir rendez-vous avec sa copine, sa fiancée, sa femme, sa maîtresse… ou peut-être son boss. Qu’en sais-je encore. Je roule des yeux, fière de ce que j’ai cru deviner. Je souris. Non avec du recul, il me semble que je n’avais pas souri. J’ai souri à l’intérieur. Ça a duré 3 secondes. J’avais l’impression qu’il allait me demander si ça allait, chose qui m’aurait vexée.

Je ne suis pas faite de papier mâché, je peux survivre à une secousse.
J’ai tourné les talons et j’ai presque couru.

PS à Nostra : ne t’inquiète pas je vais bien, merci l’ami 


mercredi, octobre 10, 2007

Hors Sujet

Il y a effectivement des jours avec et des jours sans. Les jours sans, sont ceux où je ne me sens pas d’attaque pour écrire. Ecrire est pour moi le thermomètre de mes états d’âme. Un jour je ris, un jour je pleure, un jour je râle, un jour je chante…et au milieu de tout ça j’écris. Non, j’emploierais le passé.

Parce que depuis que je déprime la plume me fait faux bond. Et si je me défais de ma plume c’est qu’il fait trop froid à l’intérieur. Je vais probablement mourir. Trop froid pour écrire, trop froid pour respirer, trop froid pour réfléchir, trop froid pour réchauffer quelqu’un, quelqu’une ou quoi que ce soit. Un froid glacial.


Jusqu’à ce jour, et depuis je ne sais quel jour, je ne suis arrivée à rien pondre… dans tous les sens du terme. Je me dis tous les soirs, et puis tous les matins que je vais m’y remettre. Et puis rien, ça ne vient pas. J’attends, je me dorlote, je me supplie, je me plie, je me révolte, je me triture, je me bassine, je me pétris, je me concasse…je me…je me… je me… mais rien ne vient, rien n’arrive.

A part quelques fragments qui surgissent au milieu de nulle part, au beau milieu du noir et de la noirceur... et là à ce moment même…je me révolte parce que me prend la flemme de me lever la coucher sur du papier. Je me recouche en me promettant de m’en souvenir le lendemain, au réveil. Sauf que le sommeil dissipe les certitudes et que le réveil efface tout... Hors sujet…
Le sujet est hors de moi…

vendredi, octobre 05, 2007

L'ascenseur


Il la croisait presque un jour sur deux dans l’ascenseur. Non ce n’est pas vraiment cela. C’est devant la porte de l’ascenseur. Parce que lui seul prend l’ascenseur et elle, elle reste là où elle est. A chaque foi qu’elle passe, il sourit et dit bonjour (genre je suis le-plus-beau-le-plus-irrésistible et qu’elle est sûrement raide dingue). Elle, elle sourit tout bêtement, toute retournée au milieu d’un bonjour à peine audible (idiote… ?). Elle passe, tout en essayant de rester digne. Elle se dit qu’il la trouve sûrement belle... faut voir les courbes…

Quand il lui arrive de la croiser accompagnée par quelqu’un d’autre elle ne parle pas, peu ou très bas. Elle ne parle pas soit parce qu’elle est intimidée, ou soit parce qu’elle connaît les techniques de séduction sur les bouts des doigts… Des fois les deux en même temps.

Lui au contraire il parle et il fait entendre sa voix, rauque, grasse et bruyante. Il en est fier, il croit qu’avec sa voix il va conquérir le monde. Pour le moment c’est le seul moyen qu’il a.

Il connaît son prénom à elle mais, il n’est pas sûr qu’elle connaisse le sien.

Elle, elle connaît son nom à lui ou peut-être pas. Personne ne le sait.

Il y a des jours où elle presse le pas sans le regarder dans les yeux. Il reste debout le doigt sur le bouton froid qui voit rouge, en train de caresser sa silhouette des yeux. Ce n’est pas par hasard si elle a des frissons. Il a des yeux de velours…

Au fur et à mesure qu’elle le croise. Elle fait soit l’ébahie, soit la surprise, soit l’indifférente… ou c’est ce qu’elle croit faire. Il sait qu’elle n’est pas indifférente parce qu’il y a des regards qui ne trompent pas…
L’indifférence la vraie, fait froid au dos, celle-ci fait chaud au cœur.

On le sent qu’elle n’est pas totalement ou sincèrement indifférente. On le sent à l’odeur de son parfum à elle, qui se dégage d’un coup parce que son pouls s’accélère. On le sait à son sourire à lui qui d’un coup s’illumine… et ça dure…même quand l’ascenseur se referme. Et il se demande si elle pense à la même chose que lui…

Tous les jours où ils se donnaient rendez-vous, sont des jours de tourmente… il se demande si elle ne serait pas passée par là, exprès pour le croiser et si elle ne comptait pas un jour prendre le même ascenseur que lui.

Elle, est amusée par l’idée qu’il puisse croire qu’elle pourrait un jour prendre le même ascenseur que lui. Elle n’est pas aussi courageuse ou peut-être pas aussi bête. Il découvrirait tout …

Il traque, elle prie, ils espèrent…