jeudi, janvier 31, 2008

vente aux enchères (bis)

Ramzi Souani le photographe dont les oeuvres vont être vendues aux enchères au profit de l'association Amel ( voir post précédent) sera présent aujourd'hui jeudi 31/01/2008, à midi sur les ondes de Radio Mosaique pour présenter son oeuvre et donner plus de détails sur sa démarche.

l'association "Amal" pour la famille et l'enfant: son visa date de 2001
Objectifs : prévenir l'abondan et l'infanticide des enfants nés hors mariage et aider les meres à trouver un équilibre psycho-social accompagner les démarches administratives et juridiques des intéressée. Elle dispose d'un foyer qui a hébérgé depuis 11/2003 105 mères et leurs enfants !
Adresse : 8 Rue Abou Doulama - par rue palestine - 1002 Tunis - Tél.Fax : 71 833 929 Contact responsable Samiamassoudi@yahoo.fr

mercredi, janvier 30, 2008

Ventes aux enchères pour la bonne cause

Venez nombreux, tenez au courant tout ceux qui seraient susceptible d’aider des femmes délaissées, meurtries, des enfants voués à l’échec et au dénigrement. C’est à El Teatro que ce là se passe. Ce samedi, 02 février 2008, à 17h30.

Il s’agit d’une série de 12 photos en tirage unique, numérotées et signées du Photographe Ramzi Souani. Le prix de départ est de 2000 dinars.

Les profits seront reversés à l’Association « Amel » pour le soutien des mères célibataires.

Lire ici pour en savoir plus sur l’association.

Adresse d'EL Teatro: Hôtel El Mechtel, Le Belvédère 1002 Tunis

quelques photos :




lundi, janvier 28, 2008

Pour toi je me jetterai d'un pont!

Je suis allée mardi dernier à l’expo de Ramzi Souani, et je n’ai pas résisté à la tentation d’y retourner. Je ne vais pas revenir sur l’identité de l’artiste, que j’admire, mais je tenais à vous faire partager les deux photos que j’ai achetées.


mardi, janvier 22, 2008

Ramzi Souani exp(l)ose à El Teatro


Ce soir vous êtes conviés à l’exposition du photographe Ramzi Souani «Le passage au dessus» à la galerie d’art « Aire Libre » d’El Teatro.

lundi, janvier 14, 2008

Les Choses...

Hier soir j’ai eu une terrible insomnie. 3 heures du matin, je me lève pour aller boire. Je n’allume pas la lumière. Je descends de mon lit. Je marche sur Paris Match. Il faisait très noir. Je n’allume pas la veilleuse. Je trébuche. Il y avait au moins 5 paires de chaussures par terre. Je me cogne à la commode. Une dizaine de chemisiers froissés et jetés, sur le meuble. Je les frôle de la main. Je me rappelle le foutoir qu’est ma chambre. J’en ai fait le constat avant de me coucher. Je me rappelle aussi avoir brûlé un chemisier en voulant le repasser. Ça m’énerve. Je cherche l’interrupteur. Le sol est froid, Je suis pieds nus. Je cherche les pantoufles. Je m’obstine à les chercher tout en sachant que je ne les trouverai pas puisqu’il fait noir. Très noir.

Je me rappelle que l’ampoule a cramé. « Merde ». Je reviens sur mes pas. Je veux allumer ma lampe de chevet. Je marche sur un truc qui ressemblerait à du papier. Oui le sac en carton de la veille. j’ai encore fait les magasins. Merde !
Je veux allumer la lumière. Je cherche le cordon d’alimentation de la lampe. Je le tiens, je tire un peu et j’entends tomber des turcs de sur la table de chevet. Je parie que c’est ma pince à cheveux, probablement une télécommande, un pot de crème ou je ne sais quoi d’autre. J’allume enfin. Je cherche ce qui m’est tombé. Je me mets à genou, je cherche sous le lit. Je ramasse ce que je trouve. Je me rappelle d’un RDV important, d’un monsieur que je dois appeler et « merde ». J’ai encore oublié

je me lève. Et là j’ai le vertige. J’ai oscillé, j’ai failli tomber. J’ai réalisé à quel point j’avais faim. J’ai réalisé à quel point je ne me nourrissais plus. A quel point mon corps ne m’appartenais plus et que ce n’est pas par hasard si j’aime autant m’entourer de choses futiles et éphémères. Je regagne mon lit. Je fais une hypoglycémie, autant la faire en silence… je ne mangerai pas, je ne boirai pas. Il faut que je cesse de faire du bruit et de faire tomber des choses...